En réalité, vous déterminez vous-même combien d’heures vous voulez travailler. Vous devez toutefois tenir compte de votre « contingent ». Il s’agit d’un ensemble de 600 heures par an, dans le cadre duquel vous pouvez travailler en bénéficiant d’une réduction des cotisations de sécurité sociale. Cela fait du travail étudiant un moyen très avantageux de gagner de l’argent !

Bien entendu, l’objectif n’est pas que vous travailliez à temps plein en tant qu’étudiant pendant vos études. Vous avez dépassé les 600 heures ? Dans ce cas, votre avantage en tant qu’étudiant devient caduque, et votre cotisation de sécurité sociale devient plus importante.

Non, ce n’est pas vrai ! Vous pouvez travailler davantage, mais une fois que vous dépassez les 600 heures, vous travaillez en tant qu’étudiant travailleur (et non plus en tant qu’étudiant jobiste). Si vous travaillez 600 heures ou moins, vous payez des cotisations de sécurité sociale moins élevées. C’est ce que l’on appelle aussi votre « contingent ». Vous déterminez ensuite vous-même si vous voulez ou non travailler plus de 600 heures dans une année.

Mais à partir de votre 601e heure, votre contingent expire. Cela implique qu’à partir de ce moment, vous devrez payer des cotisations de sécurité sociale plus élevées. Réfléchissez-y si vous avez un travail d’étudiant. Tenez compte du nombre d’heures que vous travaillez, et tenez compte des conséquences (financières) si vous dépassez le maximum de votre contingent.

Vous pouvez consulter cela facilement sur Student@work. Vous y retrouverez le nombre exact d’heures que vous pouvez encore travailler en bénéficiant d'une réduction des cotisations de sécurité sociale. Ainsi, vous êtes assurés de ne pas dépasser les 600 heures, votre « contingent ».

En outre, vous y retrouverez une vue d’ensemble de vos jobs étudiants actuels ainsi que de tous les jobs étudiants déjà effectués auparavant.

Le site Web Student@work vous permet également de télécharger une attestation pour votre employeur. Vous êtes ainsi en mesure de lui montrer combien d’heures vous pouvez encore travailler pour lui, sans dépasser la barre des 600 heures.

Le nombre d'heures a été obtenu en tenant compte d'un emploi pour lequel un salaire horaire brut de 11 € a été gagné. Ce salaire horaire brut est considéré comme le salaire horaire brut moyen qu'un étudiant de 18 ans peut gagner pendant son emploi sous le statut d'étudiant actif. Aucun droit ou obligation ne peut être dérivé de ce calcul. Le nombre réel d'heures travaillées peut donc différer.

C'est un peu compliqué. Lorsqu’il s’agit de ce que vous allez gagner, vous devez faire attention à quatre choses :

1. Vos cotisations de sécurité sociale

En tant qu’étudiant jobiste, vous avez un contingent de 600 heures de travail ; tant que vous travaillez sous votre contingent de 600 heures, vous payez ce que l’on appelle la cotisation de solidarité (2,71%) à l’ONSS. C’est une cotisation de sécurité sociale réduite. À partir de la 601e heure de travail, vous payez en plus les cotisations normales de sécurité sociale (13,07 %) comme tous les autres travailleurs.

2. Les impôts à votre charge

En tant qu’étudiant jobiste, vous pouvez gagner au maximum 15.100 € brut par an. Ce montant brut est calculé après déduction de vos cotisations de sécurité sociale (réduites). Ce montant est appelé le montant exonéré d’impôt. Si vous gagnez plus, vous devrez alors payer plus d’impôts.

3. Les impôts de vos parents

Si vos revenus bruts dépassent les maximums autorisés, l’administration fiscale vous considérera alors comme une personne indépendante et autonome. Fiscalement parlant, vous ne serez plus « à charge » de vos parents. Le montant maximum des ressources nettes (pour les revenus 2024 - année d'imposition 2025) pour rester à la charge de vos parents est de 7 290 € nets (12 422,50 € bruts).

4. Les allocations familiales

Depuis la sixième réforme de l’État belge, les allocations familiales sont une compétence régionalisée. La réglementation qui vous concernera dépend donc de l’endroit où vous vivez. Les étudiants jobistes de la Région flamande et des Cantons de l’Est conservent le droit aux allocations familiales tant qu’ils travaillent au maximum 600 heures par an. Les étudiants jobistes en Région wallonne et en Région de Bruxelles-Capitale peuvent travailler au maximum 240 heures par trimestre, sauf pendant l’été. Vous trouverez tous les détails précis sur les sites suivants :

- Région flamande: www.groeipakket.be

- Région de Bruxelles-Capitale: www.famifed.be

- Région wallonne: www.famiwal.be

- Cantons de l’Est: www.ostbelgienfamilie.be

Vous postulez en tant qu’étudiant ? Ou bien vous venez d’être embauché quelque part et vous allez bientôt commencer votre premier emploi ? Tenez compte du fait que le salaire que vous convenez avec votre employeur n’est pas le montant que vous aurez finalement dans les mains. Il y a une différence entre le salaire brut et le salaire net.

Le salaire brut est le salaire que vous allez gagner et qui sera repris dans votre contrat. Toutefois, certains montants sont d’abord déduits de ce salaire pour la sécurité sociale. Le solde est appelé le salaire brut imposable. Les impôts sont ensuite déduits de ce dernier montant. Ce qui reste au final est le salaire net : c’est le montant qui apparaît effectivement sur votre compte bancaire.

La différence entre le montant brut et le montant net n’est pas la même pour tous les étudiants jobistes. Il y a plusieurs facteurs qui jouent un rôle. Par exemple, si vous êtes étudiant, avec un contrat d’étudiant, et que vous travaillez moins de 600 heures par an, vous allez seulement devoir payer une cotisation de solidarité. Ce montant est nettement inférieur aux cotisations normales de sécurité sociale.

Comme le salaire net peut différer d’un travailleur à l’autre, le salaire brut est également discuté lors des négociations salariales. Au demeurant, en Belgique, la différence entre le brut et le net est plus importante que dans la plupart des pays européens.

Oui. Votre travail d’étudiant n’est pas dépendant des vacances scolaires ou des saisons. Cela ne signifie toutefois pas que vous pouvez travailler comme étudiant comme bon vous semble, partout et à tout moment. Vous devez être attentif à trois choses :

1. En tant qu’étudiant jobiste, vous n’êtes pas autorisé à travailler pendant les périodes de cours ou d’autres activités éducatives auxquelles vous devez assister en tant qu’étudiant ;
   
   

2. Sous le statut d’étudiant jobiste, vous pouvez travailler au maximum 600 heures par an. Le législateur a appelé cela votre « contingent ». Dans le cadre de ce contingent, en tant qu'étudiant jobiste, vous payez moins de cotisations de sécurité sociale que vos collègues professionnels. À partir de la 601e heure de travail, vous aurez un statut différent, vos cotisations de sécurité sociale augmenteront et vous gagnerez donc moins en net sur le même salaire.
   
   

3. Pour être considéré en tant qu’étudiant jobiste, l’ONSS exige que vous vous consacriez principalement à vos études.
   
   

Il existe plusieurs outils (en ligne) pratiques pour suivre vos heures de travail. Ainsi, vous pouvez toujours savoir combien d’heures vous avez déjà travaillé, quelle est votre situation, et dans quelle mesure vous contribuez au bien-être social de la nation.

Si vous allez travailler quelque part pendant vos vacances, vous aimerez bien sûr savoir à l’avance combien vous allez précisément gagner. Après tout, les étudiants prennent souvent un travail de vacances avec un objectif clair. Pour vous aider à payer vos études, ou pour économiser pour un voyage, une voiture, pour faire des achats...

Il est difficile de dire exactement combien vous allez gagner parce que cela diffère selon chaque secteur. Des conventions collectives sont parfois conclues au sein d’un secteur (que l’on connaît également sous le nom de commission paritaire), de sorte que chaque entreprise appartenant à ce secteur paie la même chose. Vous pouvez obtenir des informations à ce sujet en contactant la commission paritaire, dont vous retrouverez le numéro dans votre contrat d’étudiant.

Normalement, le poste vacant mentionne aussi votre rémunération. Par ce biais, vous pouvez alors calculer combien vous gagnerez si vous travaillez un certain nombre d’heures dans une société.

Il peut toujours arriver que vous tombiez malade pendant votre job de vacances. C’est embêtant, car personne n’aime être malade, mais cela a aussi des conséquences sur votre travail. À chaque fois, veillez à informer votre patron le plus rapidement possible que vous êtes malade. De cette façon, il a le temps de vous trouver un remplaçant.

Si vous êtes malade, cela a toutefois des conséquences sur votre salaire. Êtes-vous en service dans une entreprise depuis moins d’un mois ? Dans ce cas, vous ne recevrez aucune rémunération pour les jours pendant lesquels vous êtes malade. Êtes-vous en service depuis plus d’un mois ? Vous serez alors payé pour la durée restante du contrat. Vous continuerez alors à être payé, pour autant qu’un certain nombre de conditions soient remplies. La condition la plus importante est de prévenir l'agence de travail intérimaire. N'oubliez pas de consulter le règlement de travail de l'agence d'intérim, où vous trouverez les directives exactes.

Lorsqu’une personne travaille un dimanche ou un jour férié, elle n’est en principe PAS payée au double. Ce n’est qu’en cas d’heures supplémentaires que l’on est censé être « payé double ». Dans certains secteurs toutefois, des primes ou d’autres avantages sont accordés aux personnes travaillant un dimanche ou un jour férié.

En tant qu’étudiant jobiste, pouvez-vous travailler un dimanche ou un jour férié ? En principe, travailler un dimanche ou un jour férié est interdit pour tout le monde. Il y a toutefois un certain nombre d’exceptions. Les étudiants jobistes majeurs peuvent travailler le dimanche sous les mêmes exceptions que les travailleurs normaux. Pour les étudiants mineurs, les règles sont un peu plus strictes. Si, par exemple, il s’agit d’une manifestation sportive, d’un rassemblement culturel ou social, ou si vous travaillez dans une boulangerie ou une pâtisserie, des exceptions sont prévues.

Il y a toutefois encore quelques exceptions. Toutefois, en tant qu’étudiant jobiste mineur, vous ne pouvez travailler qu’un dimanche sur deux, et qu’après avoir travaillé le dimanche, vous devez avoir au minimum 36 heures de repos.

Le fait de devoir ou non suivre une formation pour votre job d’étudiant dépend entièrement de l’emploi que vous allez exercer et de l’entreprise pour laquelle vous travaillerez. En général, vous recevez une courte formation sur le lieu de travail, afin que vous puissiez faire celui-ci correctement. Supposons que vous alliez travailler dans un supermarché ou un autre magasin, vous devrez alors savoir comment cela se passe dans ce magasin. Souvent, vous serez mis à contribution à plusieurs endroits dans le magasin afin que les responsables puissent voir où vous êtes le mieux. Selon que vous ayez un job plus difficile, ou qui demande plus de travail, les exigences augmenteront également. Il existe également des jobs d’étudiants pour lesquels l’explication ou la formation est un peu plus poussée.

En général, une entreprise qui propose des jobs d’étudiants a peu d’exigences en ce qui concerne la formation que vous suivez. Il s’agit plutôt de ce que vous êtes en tant que personne. Êtes-vous assidu, enthousiaste et travailleur ? Ce sont des qualités dont les employeurs sont souvent plus que satisfaits.

En tant qu’étudiant jobiste, allez-vous travailler dans le secteur horeca ? Il est alors non seulement possible d’utiliser vos 600 heures, mais vous pouvez aussi ajouter 50 jours horeca supplémentaires ! Comme vous le savez, en tant qu’étudiant jobiste, vous pouvez travailler 600 heures en bénéficiant de cotisations de sécurité sociale réduites. Vous conservez également cet avantage si vous faites usage des journées horeca.

Ces 50 jours horeca sont destinés à toute personne qui effectue ce que l’on appelle un travail occasionnel. Cela implique que vous ne travaillez pas plus de deux jours d’affilée. Après une interruption d’un ou deux jours, vous pouvez alors revenir travailler pour votre employeur. Vous payez de ce fait moins de cotisations de sécurité sociale, bien que le montant soit légèrement supérieur à celui que vous payez en tant qu’étudiant jobiste.

Cela vaut toutefois la peine d’utiliser à la fois vos 600 heures et ces 50 jours horeca, si vous voulez profiter au maximum des avantages.

Il est possible d’utiliser d’abord vos 600 heures, et d’entamer ensuite les journées horeca. Mais vous pouvez aussi les combiner. Il est préférable de bien en convenir à l’avance avec votre employeur. Veillez à ce que tous les accords soient clairement couchés sur papier, afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté à ce sujet par la suite.

Comme toute personne assujettie à l’impôt des personnes physiques, les étudiants ont droit à une « quotité du revenu exemptée d’impôt ». Cela signifie qu’une partie du revenu n’est pas imposée. En d’autres termes, si le revenu imposable ne dépasse pas le montant de la quotité du revenu exemptée d’impôt, qui correspond à un montant brut de 15.100 euros (revenus 2024), vous ne devez alors pas payer d’impôt en tant qu’étudiant. Les cotisations de sécurité sociale sont alors déjà déduites de ce montant. Le précompte mobilier retenu par l’agence de travail intérimaire vous sera remboursé. Si le revenu imposable dépasse toutefois le montant de la quotité du revenu exemptée d’impôt, le revenu est soumis à l’impôt. Cet impôt est « progressif ». Le taux d’imposition augmente au fur et à mesure que le revenu augmente.

Il est toujours bon d’en discuter avec votre employeur. Par exemple, si votre salaire dépasse légèrement le montant maximum, il faut peut-être envisager de travailler moins d’heures dans une année. En effet, il vous restera alors plus d’argent net que lorsque vous travaillez plus d’heures et que vous dépassez le montant maximum.

Un job de vacances est un excellent moyen de gagner un peu d’argent. Si vous travaillez beaucoup d’heures, ce montant peut même s’élever considérablement. Faites toutefois attention au montant que vous gagnez, du moins si vous ne voulez pas que vos parents aient à payer plus d’impôts.

Si votre salaire dépasse un certain montant, vous ne serez plus « à la charge » de vos parents. « Être à charge » signifie que vos parents s'occupent de vous financièrement et paient pour vos besoins. De ce fait, ils paient moins d’impôts. Mais si votre salaire dépasse le montant maximum, ce régime prendra fin et vos parents devront payer un montant d’impôts plus élevé.

Ce montant maximum change chaque année. En 2024 le montant maximum des ressources nettes (pour les revenus 2024 - année fiscale 2025) permettant de rester à charge des parents est fixé à 7.290 € (12.422,50 € brut).

En outre, vous devez également faire partie de la famille, et votre salaire ne peut pas être considéré comme des frais professionnels pour vos parents.

Vous avez un job d’étudiant, mais vous n’avez pourtant pas l’impression d’être à votre place ? Peut-être que les tâches ne vous conviennent pas tout à fait, ou que vous ne vous sentez pas à l’aise dans la société pour laquelle vous travaillez. Vous vous demandez peut-être si vous êtes quand même obligé de résilier votre contrat ?

Si c’est la première fois que vous exercez ce travail chez cet employeur, vous aurez alors une période d’essai de trois jours. Cela veut dire qu’au cours de ces trois jours, vous pouvez tout arrêter immédiatement, sans autre forme de procès. À l’inverse, cela implique également que, pendant ces trois jours, l’employeur peut décider que vous ne devez plus revenir. Si vous n’êtes plus dans la période dite d’essai, vous devez en principe effectuer la période convenue de votre contrat ou vous pouvez éventuellement mettre fin à votre contrat moyennant un délai de préavis.

Oui, bien sûr. En outre, vous ne signez pas n’importe quel contrat pour cela, mais un contrat d’étudiant. Par rapport à un contrat de travail usuel, cela vous donne un certain nombre d’avantages. Ainsi, aucune retenue de précompte professionnel n’est effectuée, et vous payez moins de cotisations de sécurité sociale.

Votre contrat d’étudiant est toujours un contrat à durée déterminée. Vous trouverez le contenu exact de ce qui doit figurer dans votre contrat d’étudiant sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Vous trouverez un contrat type et une liste complète des données. Votre identité, votre atelier, vos heures de travail et votre description de poste, entre autres, y figurent.

Vous n’allez pas travailler comme étudiant, mais créer votre propre entreprise ? Vous pouvez alors demander le statut d’étudiant indépendant. Vous bénéficiez ainsi d’avantages similaires à un étudiant jobiste et votre vie d’entrepreneur débutant sera sans doute un peu plus facile.

Vous êtes occupé dans un job étudiant et vous faites de votre mieux. Pourtant, votre employeur n’est pas entièrement satisfait de la manière dont vous travaillez, et a indiqué qu’il souhaite mettre un terme à votre contrat. Peut-il faire cela, sans plus ? Tant qu’il respecte les règles, il est en effet autorisé à le faire. Toutefois, certaines dispositions et certains délais s’appliquent.

Si votre employeur souhaite mettre un terme à votre contrat pendant votre période d’essai, il peut le faire sans attendre. Cette période d’essai dure trois jours et vous donne généralement, ainsi qu’à votre employeur, une bonne idée sur le fait que cela peut marcher ou non. Si votre période d’essai est déjà terminée, votre employeur doit respecter un délai de préavis.

Vous vous demandez peut-être si, en tant qu’étudiant, vous devez également remplir une déclaration fiscale. La réponse est en fait assez simple : oui, vous devez le faire. Quiconque effectue un travail rémunéré, ou qui dispose d’un revenu de toute autre manière, est tenu d’en faire la déclaration chaque année.

En tant qu’étudiant jobiste, vous ne pouvez pas vous soustraire à cette obligation. Le montant des revenus n’a, en l’espèce, aucune importance. Même si vous n’avez travaillé qu’un seul jour et reçu un salaire pour celui-ci, vous devez quand même le déclarer. Il importe peu non plus que vous soyez en dessous des montants exonérés d’impôt ou non. Malgré que vous ne payiez pas d’impôts, l’administration fiscale veut savoir ce que vous avez gagné. Veillez donc à remplir votre déclaration fiscale chaque année.

Vous aurez certainement remarqué que dans les offres d’emploi, il est à la fois question d’étudiants jobistes et d’étudiants travailleurs. Mais quelle est véritablement la différence entre ces deux sortes d’étudiants ? Littéralement parlant, les deux expressions signifient la même chose, mais il y a toutefois une différence de sens.

L’expression « étudiant jobiste » est normalement utilisée pour désigner un étudiant qui travaille dans le cadre de ses 600 heures. En d’autres termes, un étudiant qui doit payer des cotisations de sécurité sociale réduites. Un étudiant travailleur est quelqu’un qui a déjà travaillé plus de 600 heures. En dépassant les 600 heures, vous pouvez quand même continuer à travailler, mais vous ne bénéficiez plus de cotisations de sécurité sociale avantageuses.

Cette définition d’« étudiant travailleur » ne doit pas être confondue avec la signification suivante de « travailleur étudiant » : étudiant travailleur peut également représenter les personnes qui combinent travail et études. Le travail est alors un élément des études et, dans de nombreux cas, peut également compter pour le diplôme.

Lorsque vous commencez à travailler comme étudiant jobiste, cela signifie que vous tombez sous la règle des 600 heures. Pour le travail que vous effectuez au cours de ces 600 heures, vous ne devez payer que des cotisations de sécurité sociale réduites. Mais quand êtes-vous vraiment officiellement un étudiant jobiste ? Il y a, en fait, un certain nombre de critères pour cela.

1. Vous devez effectivement être un étudiant, et être inscrit dans une Haute École ou une Université ;
   
   

2. Vous devez être assez âgé pour pouvoir travailler ;
   
   

3. Vous ne pouvez pas travailler pendant les heures où l’on attend de vous que vous suiviez les cours.
   
   

4. Et enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, vous devez être principalement occupé par vos études. Le simple fait de s’inscrire dans une école n’est pas suffisant, vous devez effectivement consacrer la majeure partie de votre temps à vos études.
   
   

Si, par exemple, vous avez déjà un travail et que vous suivez des cours du soir, vous ne serez pas officiellement reconnu comme étudiant et vous ne pourrez pas travailler en tant qu’étudiant jobiste. Mais attention, car officiellement vous n’êtes plus étudiant jobiste si vous avez conclu un contrat de 12 mois ou plus, ou si vous suivez une formation à programme d’études limité. Il existe également des règles spécifiques pour les personnes qui suivent des cours à temps partiel, alors informez-vous bien !

Vous pouvez commencer à travailler en tant qu’étudiant jobiste si vous avez au moins 16 ans OU si vous avez au moins 15 ans et que vous avez terminé le premier et le deuxième cycle de l’enseignement secondaire.

Si vous êtes assez âgé, que vous êtes toute la journée à l'école et que vous avez un travail de vacances le soir ou le week-end sur le côté, vous n'avez pas à vous inquiéter. Vous pouvez alors profiter pleinement des avantages qu’offre le plan de 600 heures.

Oui et non. Lorsque vous avez obtenu votre diplôme, vous êtes dégagé de vos obligations scolaires. Vous n’êtes plus étudiant et ne pouvez donc normalement plus travailler en tant qu’étudiant.

Mais cette règle comporte une exception. Et qui vaut pour la majorité des étudiants : si vous êtes diplômé en juin, juillet, août ou septembre, vous pouvez alors travailler en tant qu’étudiant jusqu’au 30 septembre de l’année d’obtention du diplôme (mais plus après cette date). Le fait que vous soyez déjà inscrit comme demandeur d’emploi ou non importe peu. Toutefois, votre job d’étudiant ne peut pas devenir une période d’essai dissimulée en vue d’un emploi ultérieur chez le même employeur, dans une fonction similaire.

Vous n’avez pas obtenu votre diplôme et vous avez abandonné vos études ? Dans cette situation, vous n’êtes alors plus principalement engagé dans vos études et donc, en principe, vous ne remplissez plus les conditions pour pouvoir travailler en tant qu’étudiant jobiste. Chaque situation est toutefois différente, assurez-vous donc de vérifier auprès de votre bureau Konvert local pour voir si vous ne pouvez vraiment pas continuer à travailler en tant qu’étudiant jobiste.

Vous avez travaillé dans une société pendant vos vacances et cela vous a tellement plu, ainsi qu’à votre employeur, qu’il vous propose maintenant de vous engager définitivement ? Alors, bien sûr, c’est une belle récompense pour le dur labeur que vous avez accompli. Attention toutefois, car vous ne pouvez pas commencer à travailler à plein temps directement à la suite de votre job de vacances. Le fait est que l'on peut alors considérer que cette période de « service de vacances » a été une sorte de période d'essai extralongue et bon marché.

Vous pouvez toutefois continuer à travailler pour l’entreprise, mais il doit alors y avoir une nette différence entre votre travail pendant les vacances et le travail que vous allez faire maintenant. En d’autres termes, vous devez reprendre une autre fonction, ou il doit s’écouler un certain laps de temps entre votre job de vacances et votre fonction permanente. Nous admettons que c’est n’est pas très clair, c’est pourquoi il est bon de vous concerter avec votre employeur.

Bien entendu, vous pouvez toujours nous contacter si vous avez des questions particulières à ce propos. Et profitez du fait que vous avez manifestement si bien fait votre travail que vous avez obtenu un vrai travail !

Avez-vous eu la possibilité de travailler en tant qu’étudiant dans différentes sociétés ? Ce n’est, bien sûr, pas du tout un problème. Il se peut que vous ne puissiez pas travailler autant d’heures que vous le souhaitiez dans la société où vous avez commencé à travailler. Il est parfaitement envisageable alors de compléter les heures en travaillant pour une autre société. Ou peut-être souhaitez-vous un peu de changement dans votre vie professionnelle, et vous apprécierez alors de travailler pour deux ou plusieurs sociétés différentes. Tant que tout cela figure clairement sur papier, cela ne pose aucun problème.

Assurez-vous toutefois que tout soit bien mis par écrit. En fin de compte, vous ne pouvez officiellement travailler que 600 heures en tant qu’étudiant jobiste. Il est donc important que tous vos employeurs soient avertis du fait que vous travaillez pour plusieurs entreprises.

Vous êtes sur le point de faire un job de vacances et de gagner un peu d’argent ? Vous avez alors, en tant qu’étudiant, la possibilité d’effectuer un travail d’étudiant. Mais peut-être vous demandez-vous en quoi consiste un job d’étudiant ? Lorsque vous travaillez en tant qu'étudiant, vous êtes employé par le biais d'un « contrat d'emploi d'étudiant ». Par ce contrat spécifique, vous tombez dans le régime avantageux de l’ONSS, pour lequel vous ne devez payer qu’une « cotisation de solidarité » à la sécurité sociale belge.

Ce contrat contient tout ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire, le minimum auquel vous devez être payé et le nombre d’heures vous pouvez travailler. Il s’agit d’un document qui a été entièrement rédigé pour vous assurer, en tant qu’étudiant, la meilleure protection possible.

La possibilité de travailler en Belgique en tant qu’étudiant jobiste non belge dépend de plusieurs facteurs. Nous faisons une distinction entre les personnes originaires de l’EEE (+ la Suisse) et les personnes originaires d’un pays tiers (= tous les pays hors EEE).

1) Personnes originaires de l’EEE + la Suisse Les personnes originaires de ces pays peuvent travailler dans les mêmes conditions que les Belges en tant qu’étudiants jobistes. Si vous appartenez à cette catégorie, vous ne devez même pas résider en Belgique et vous ne devez pas non plus suivre vos études dans un État membre de l’EEE/Suisse.

2) Personnes originaires d’un pays tiers, non-membre de l’EEE/ Suisse Si vous appartenez à cette catégorie, vous ne pouvez travailler comme étudiant jobiste en Belgique que si les conditions suivantes sont remplies :

- Vous suivez un enseignement avec un programme complet en Belgique et vous pouvez présenter un certificat de l’établissement d’enseignement qui peut servir de preuve.

- Vous avez obtenu un permis de séjour valide sur la base de vos études.

- En dehors des vacances scolaires, vous pouvez être employé pour un maximum de 20 heures par semaine.

Vous avez travaillé à l’étranger en tant qu’étudiant et vous voudriez en faire de même en Belgique ? Et vous voulez de plus travailler pendant vos 600 heures ? Cela devrait pouvoir être possible, mais cela dépend d’un certain nombre de choses.

Si vous avez travaillé à l’étranger pour un employeur belge, toutes vos heures sont alors simplement transférées dans votre pays d’origine. En d’autres termes, si vous avez travaillé 300 heures à ce titre, il vous reste encore 300 heures. Les heures sont transmises par votre employeur belge ; elles peuvent également être trouvées dans votre compteur student@work. Il peut arriver bien sûr que vous ayez épuisé vos 600 heures. Dans ce cas, il n’est plus possible de travailler comme étudiant jobiste dans son propre pays.

Avez-vous travaillé à l’étranger pour une société étrangère ? D’autres règles prévalent alors. Ces heures n’ont pas été transmises ni retirées de vos 600 heures. Normalement, vous les avez donc encore. Il se peut toutefois que vous ayez travaillé à l’étranger selon les règles qui prévalent dans ce pays. Si vous voulez en savoir plus, il est bon de contacter un syndicat dans le pays en question.

Non. Il y a très peu de situations dans lesquelles il est permis de faire des heures supplémentaires en tant qu’étudiant jobiste. Le principe de base est, en effet, que les heures supplémentaires sont interdites. Les heures supplémentaires ne sont autorisées que dans des cas bien déterminés. Les étudiants jobistes majeurs suivent les mêmes règles que les travailleurs normaux chez l’utilisateur. C’est un peu plus difficile pour les mineurs, toutefois. Pour les mineurs, les heures supplémentaires ne sont possibles que dans des cas très exceptionnels. Informez-vous donc bien lorsque, dans une situation concrète, votre employeur vous demande de faire des heures supplémentaires.

Si vous devez effectuer un certain nombre d’heures supplémentaires, vous devrez ensuite veiller tout particulièrement à la rémunération correcte de votre travail supplémentaire. Si vous faites des heures supplémentaires un jour de semaine ou un samedi, vous avez droit à une majoration de 50 %. Si vous faites des heures supplémentaires un dimanche ou un jour férié, vous avez droit à une majoration de 100 %.

Votre employeur, Konvert, doit depuis peu être en mesure de prouver que vous êtes bel et bien un étudiant. C’est pourquoi nous vous demandons de nous soumettre au plus vite une attestation officielle d’inscription pour l’année scolaire ou académique en cours. Ensuite, nous pouvons établir votre contrat.

La plupart du temps, il vous suffit de télécharger le certificat via l’intranet de votre école. Certaines écoles vous le procurent automatiquement au début de chaque année scolaire. Vous ne le trouvez pas ? Dans ce cas, contactez le secrétariat de votre école. Ils vous apporteront sans aucun doute l’aide dont vous avez besoin !

Rien de plus simple ! Rendez-vous dans votre profil sur jobstudent.be et téléchargez le certificat d’enregistrement sous la section « certificat d’enregistrement ». Veuillez noter qu’il est possible de télécharger uniquement un document PDF ou Word.

Vous n’avez pas encore de compte ? Inscrivez-vous en un rien de temps via le bouton « Inscrire » et restez au courant de nos derniers emplois étudiants.